Sébastien,
Je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'une "vraie" restauration passe forcément par un démontage total, cependant tu fais preuve d'un tantinet d'extrêmisme quand tu dis que dans le cas contraire il ne s'agit pas d'une restauration mais d'un bricolage ou d'une réparation (souvent à court terme avant de nouveaux problèmes).
On peut aussi assurer une maintenance correcte de sa DS sans prétendre faire une restauration et sans pour autant que cela engendre irrémédiablemment des problèmes en cascade : tout dépend de l'état initial du véhicule. Personnellement, j'ai eu une D Super dans un état pas super du tout et il aurait fallu faire une restauration complète pour bien faire. Je l'ai revendue et j'ai maintenant une DS23ie en bon état général qui n'a jamais de problèmes, excepté deux ennuis précis dont j'avais plus ou moins connaissance en l'achetant, auxquels j'ai remédié. Et j'ai quand même fait 7 ou 8.000 km en 6 mois, y compris en montagne ainsi qu'à des pointes de 180 sur l'autoroute (s'il y a des représentants des forces de l'ordre sur le forum : promis, c'était quelques kilomètres seulement et il n'y avait pas un chat sur l'autoroute). De fait, à part la carrosserie qui est moyenne -mais elle passe en peinture complète en décembre - je n'ai pas de raison de la démonter totalement vu que c'est ma voiture de tout les jours. Je sais qu'un jour, il faudra inspecter le châssis en détail ainsi que la baie de pare-brise mais je ne considèe pas que le fait de me contenter de l'entretenir correctement soit du bricolage ou de la réparation à court terme.
En fait, je crois que cela dépend de ce à quoi on destine la DS : si on s'en sert comme d'une voiture principal, pas besoin de le mettre en état concours puisqu'elle a peu de chance d'y rester vu les affres de la circulation. Et malgré tout, ceux qui roulent tous les jours en DS participent activement à garder la légende vivante comme ceux qui les restaurent totalement pour les montrer en état de sortie d'usine, non ?
Ma DSuper 5 suite (3)
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FRN
Re: Ma DSuper 5 suite (3)
PS : excusez-moi pour les fautes ou autres coquilles, j'ai cliqué sur "envoyer" au lieu de "pré-visualiser" et comme je suis sur l'ordinateur du boulot, je ne suis pas identifié et je ne peux donc pas modifier mes élucubrations !
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Julien Dorchies
Re: Ma DSuper 5 suite (3)
Salut et merci à Florent - Phil et sébastien.
Ca y est la phase nettoyage et meulage est terminée.
Je n'ai pas utilisé de sableuse, n'en ayant pas à ma disposition et ayant une certaine crainte vis à vis de l'épaisseur des tôles.
J'ai préféré la méthode à l'ancienne : Décapeur thermique + brosse métallique.
Pour les brosses, il existe chez casto des bétes en acier torsadé extra dur, c'est trés éfficace, sauf qu'à 20 Euros la béte elles durent à peine deux heures avant de se transformer en machine à acupuncture...
Grace au tourne broche, j'ai pus aller grater dans pratiquement tous les coins, et aprés ce nettoyage minutieux, j'ai aspergé la caisse d' acide phosphatant (environ 6l !)
en la faisant tourner au fur et à mesure.
N'ayant pas de bon poste à souder et, surtout, pas les capacités pour le résultat que j'escompte, J'ai rappatrié le chassis le week end dernier chez mon "chassier" (c'est comme un carrossier mais pour les chassis...) préféré qui va m'en faire une oeuvre d'art.
La tôle aura droit à un deuxiéme passage à l'acide, de l'apret cuivrant partout ou il faudra souder (c'est à dire en gros partout), un apret phosphatant général, une peinture noire en plusieurs couches et un traitement des corps creux.
Normalement ça devrait suffire pour qu'elle tienne le coups 30 ans de plus.
Je vous envoie dés que possible les photos du transfert de la béte et celles de la phase de reconstruction du chassis.
Pendant ce temps, je vais rester au chaud dans mon atelier pour refaire une beauté au moteur : encore de belles heures de nettoyages en perspective.
plus. Julien
Ca y est la phase nettoyage et meulage est terminée.
Je n'ai pas utilisé de sableuse, n'en ayant pas à ma disposition et ayant une certaine crainte vis à vis de l'épaisseur des tôles.
J'ai préféré la méthode à l'ancienne : Décapeur thermique + brosse métallique.
Pour les brosses, il existe chez casto des bétes en acier torsadé extra dur, c'est trés éfficace, sauf qu'à 20 Euros la béte elles durent à peine deux heures avant de se transformer en machine à acupuncture...
Grace au tourne broche, j'ai pus aller grater dans pratiquement tous les coins, et aprés ce nettoyage minutieux, j'ai aspergé la caisse d' acide phosphatant (environ 6l !)
en la faisant tourner au fur et à mesure.
N'ayant pas de bon poste à souder et, surtout, pas les capacités pour le résultat que j'escompte, J'ai rappatrié le chassis le week end dernier chez mon "chassier" (c'est comme un carrossier mais pour les chassis...) préféré qui va m'en faire une oeuvre d'art.
La tôle aura droit à un deuxiéme passage à l'acide, de l'apret cuivrant partout ou il faudra souder (c'est à dire en gros partout), un apret phosphatant général, une peinture noire en plusieurs couches et un traitement des corps creux.
Normalement ça devrait suffire pour qu'elle tienne le coups 30 ans de plus.
Je vous envoie dés que possible les photos du transfert de la béte et celles de la phase de reconstruction du chassis.
Pendant ce temps, je vais rester au chaud dans mon atelier pour refaire une beauté au moteur : encore de belles heures de nettoyages en perspective.
plus. Julien