sondage

Parlons simplement de notre passion...

Modérateurs : DominiqueHok, DominiqueHok, DominiqueHok, DominiqueHok, DominiqueHok

eric stevenart

Re: sondage

Message par eric stevenart »

et bien voilà,

mon travail est terminé et c est un peu grâce à vous aussi.
Je vous remercie donc tous pour votre aide.

++
Stephane Vandepeutte

Re: sondage

Message par Stephane Vandepeutte »

Last but not least :

Ingénieur électronicien de formation, je travaille dans un monde ou tout se mesure en nanosecondes, dixièmes de microns et se valide en simulation. Très loin de notre sujet préféré...

A 22 ans, l'acquisition d'une 11B 1950 a matérialisé le début de ma passion pour les Citroen anciennes. L'année suivante, ma première paie fut employée à l'achat d'une ID19 1963 ! Par necessité, les 10 années qui ont suivi m'ont amené à acquérir pas mal de compétences :
- la mécanique automobile
- l'hydraulique Citroen
- la soudure
- la peinture carrosserie
- la maconnerie
- la charpente
- la couverture
Les 3 derniers points étant indispensables à la construction de mon garage !
Accessoirement, les techniques du Web (merci au passage à Pascal CORTIAL qui nous manque depuis plus d'un an) pour créer et faire vivre ce site qui nous permet à tous d'échanger et de progresser dans notre passion.

Les moyens mis en oeuvre :
- l'étude en autodidacte d'un certain nombre d'ouvrages d'enseignement technique
- l'acquisition et lecture systématique de toute la doc technique Citroen d'époque
- la recherche et l'étude de la documentation fournisseur (ex : peintures carrosserie)
- l'acquisition d'outillage de qualité et approprié aux conditions d'utilisation (ex : choix d'un pistolet De Vilbiss en fonction des caractéristiques de mon compresseur et des produits à employer)
- chaque fois que possible, apprentissage des gestes de base avec un personnel qualifié (par relations, club, voisins,..)
- et bien sur, mise en pratique avec ses peines et ses joies (4 ID/DS restaurées au total)

Ce que j'aurais aimé trouver :
- des "micro-stages" que l'on pourrait suivre le temps d'une semaine de congés, pour apprendre les gestes de bases, bonnes pratiques et règles de l'art sur un sujet donné.
- éventuellement des cours du soir, mais la théorie s'acquiert facilement tout seul, le vrai problème dans ces métiers "manuels" c'est la pratique !

Voilà, en espérant que ça pourra t'aider.

Stéphane.
Sebastien LE GOFF

Re: sondage

Message par Sebastien LE GOFF »

salut stephane

pascal as t il definitivement abandonne la ds?
as tu des nouvelles?
il nous avait pourtant promis de revenir!

a plus seb
Joël Kempf

Re: sondage

Message par Joël Kempf »

Bonjour Eric,

Ca fait du bien de savoir qu'on est pas tout seul sur notre planète. Je vais essayer de répondre à tes 3 questions :

1/ Dès l'age de 8 ans je démontais tout ce qui me passait sous la main "pour savoir comment ça marche". Je suis donc un audidacte invétéré, doublé d'un manuel-technicien. Bien qu'un peu rebelle à la forme scolaire de la relation prof-élève, je crois qu'elle est nécessaire. Si j'ai appris par moi même c'est pas forcément par conviction. N'ayant pas toujours le prof ou l'info sous la main, j'apprenais sur le tas avec les risques inhérants à la méthode : plantages, pertes de temps et découragement parfois (quand la peinture de toute la voiture se met à cloquer c'est peut être qu'en hiver dans un local à 5° ça ce fait pas...). La "pédagogie de l'erreur" est une bonne formation. Aujourd'hui, le grand âge venant et avec lui la sagesse (sic, j'ai 36 ans!) je suis plus pondéré. Je me documente, je cherche, je rationalise et méthodologise. Bref je fonce moins même si la conviction reste intacte. Alors si les cours que tu propose existaient près de chez moi j'y foncerais certainement. Je n'y sacrifierais peut-être pas 4 semaines de vacances, mais les formes cours du soir/we ou stages de qques jours me semblent une bonne formule, conciliable avec à une activité professionnelle... et familiale.

2/ N'étant pas sectaire, je touche un peu à tout. Bricolage en général, électronique, informatique (c'est devenue mon métier, donc plus un loisir) mécanique (vélos, solex, 2 roues), travail du bois/métal et enfin les voitures anciennes. Intéressé par l'histoire et les techniques manuelles en général j'ai participé à de nombreux chantiers de restauration sur les monuments historiques ou anciens (enduits, pierre sêche, charpentes, couvertures, taille de pierre, platre, fouilles, etc...). En retapant mon appart du 16ième j'ai tâté de planchers, cloisons, plafond, badigeons mais aussi électricité, plomberie, etc...). J'ai restauré ou participé aux restaurations de vélos anciens, solex, 2cv, Méhari, Juva4, DS, Chevrolet BelAir, 4cv, etc.. C'est là que j'ai commencé à apprendre la soudure, tolerie ou mécanique moteur. C'est aussi là que la limite entre l'amateur et le professionnel se fait sentir. C'est le point limite à partir duquel l'aquisition de compétences devient nécessaire ; le prof entre en scène.

3/ Ayant assuré moi même des formations, je peux apporter 2 réponses à ta 3ième question. La réponse "technique" est qu'à mon avis l'intérêt du prof pour la passion de l'élève n'est utile que si la passion peut être au service du cours. Sinon c'est stérile. Si les 2 sujets n'on rien en commun, les passions non plus et c'est un dialogue de sourd. Mais alors que fait l'élève dans ton cours, à supposer qu'il ait ce choix. C'est une question de contexte. La réponse plus "psychologique" est de dire que oui, même des intérêts divergents peuvent être un moyen de "rapprocher" le prof et l'élève. Plus précisemment de "capter" l'élève et de le mettre en situation réceptive. Si la communication passe, alors on peut l'amener ensuite vers le sujet qui nous préocupe, celui du prof. Souvent d'ailleurs des sujets apparemment inconciliables se rapprochent par le biais de sujets transverses. Les maths servent à tout dit-on. Mais c'est vrai. Avec les maths on peut parler d'horticulture (suites, formes, volumes, proportions, dénombrement, probabilités...) ! Ma conclusion est quelque part entre les 2 approches. Ca dépend des sujets, de l'élève et du contexte. Le prof est psychologue avant d'être technicien. La technique c'est facile à aquérir. Il suffit... d'un bon prof.

Bonne réflexion
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