Plaquettes de frein "de rectification"
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jeannot29404
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Plaquettes de frein "de rectification"
Bonjour à tous,
Quelqu'un d'entre vous a t-il déjà monté et utilisé ces plaquettes de freins dite de rectification de disques vendues par DS.NET en Allemagne.
Si oui dans quel cas ? ( dans quel état étaient les disques? Est-ce que ça vaut vraiment le coup?)
Faut il ensuite remettre des plaquettes normales ?
Bonne semaine
J29
Quelqu'un d'entre vous a t-il déjà monté et utilisé ces plaquettes de freins dite de rectification de disques vendues par DS.NET en Allemagne.
Si oui dans quel cas ? ( dans quel état étaient les disques? Est-ce que ça vaut vraiment le coup?)
Faut il ensuite remettre des plaquettes normales ?
Bonne semaine
J29
DS 21 Pallas BVH bleu d'Orient/décembre 1967 avec moteur DX 2 et Weber 28x36 DLE
Re: Plaquettes de frein "de rectification"
C'est plaquettes c'est du provisoire, apparemment ça laisse beaucoup de poussière dans le compartiment moteur... après aucune idée de l'efficacité...
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jeannot29404
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Re: Plaquettes de frein "de rectification"
Merci.
DS 21 Pallas BVH bleu d'Orient/décembre 1967 avec moteur DX 2 et Weber 28x36 DLE
- Eric_cpn
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Re: Plaquettes de frein "de rectification"
Oui j'ai déjà acheté et déjà utilisé...mais pas comme il faut.
C'est très efficace, et j'ai gommé ainsi des vibrations que j'avais au freinage.
Attention toutefois, c'est à faire si on a trouvé aucune position des disques (3 possibles/coté) qui permettent d'avoir un voile admissible (je n'ai plus la valeur exacte).
Si hors cote, on peut utiliser ces plaquettes de rectification.
C'est a faire roues levées, avec de l'eau, et quelques coups de freins.
Perso j'ai roulé 20 km avec ces plaquettes, mon compartiment moteur était gris de poussière, et mes disques avaient fondus d'au moins 2 mm si ce n'est plus
voici une notice fenwick que j'ai eu après ma mésaventure:
ATTENTION ça concerne les étriers de frein premiers modèles, il faut donc s'en inspirer pour les suivants.
C'est très efficace, et j'ai gommé ainsi des vibrations que j'avais au freinage.
Attention toutefois, c'est à faire si on a trouvé aucune position des disques (3 possibles/coté) qui permettent d'avoir un voile admissible (je n'ai plus la valeur exacte).
Si hors cote, on peut utiliser ces plaquettes de rectification.
C'est a faire roues levées, avec de l'eau, et quelques coups de freins.
Perso j'ai roulé 20 km avec ces plaquettes, mon compartiment moteur était gris de poussière, et mes disques avaient fondus d'au moins 2 mm si ce n'est plus
voici une notice fenwick que j'ai eu après ma mésaventure:
ATTENTION ça concerne les étriers de frein premiers modèles, il faut donc s'en inspirer pour les suivants.
Eric-
DS23 IE 1973 - AM73- / ID19F 1965 - AM66 / ID19P 1958 - AM59
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Claude-Michel
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Re: Plaquettes de frein "de rectification"
Dans la NI121 est écrit de ne pas rectifier les disques fabriqués après le 18 Décembre 1968. J'en ai acheté mais pas utilisé car je n'ai eut cette info qu'après les avoir achetées.
Sinon j'ai aussi ce document:
DSuper5 1973, 2 x Xantia 1,8i 16V 1998 et 2000, C4 coupé 1,6i 16V 2005
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jeannot29404
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Re: Plaquettes de frein "de rectification"
Merci Eric et Claude Michel
J'allais me fourvoyer dans le style " le mieux est l'ennemi du bien"!!
En fait je n'avais pas compris l'effet réel de ces plaquettes et leur cadre d'emploi restreint à un diagnostic précis. Je n'ai pas de vibration au freinage qui reste très efficace .Je vais seulement vers la fin de mes plaquettes dans environ 1500 à 2000 kms, donc je me prépare à les changer. ( J'ai fait 20000 bornes ces deux dernières années ) Je ne connais pas tous les points de détail de l'historique de la voiture et sans doute que j'anticipe un peu trop.
Je suis donc rassuré ce point.
Je vais m'attaquer maintenant à la direction qui a pour seul problème d'avoir les 2 soufflets caoutchouc déchirés à cause d'un mauvais positionnement des 2 tuyaux hydro qui passent au dessus. Ça fait beaucoup de boulot pour changer 2 bricoles à 2 balles mais j'en profiterai pour changer les plaquettes et voir l'état des disques.
Bonne nuit
J29
J'allais me fourvoyer dans le style " le mieux est l'ennemi du bien"!!
En fait je n'avais pas compris l'effet réel de ces plaquettes et leur cadre d'emploi restreint à un diagnostic précis. Je n'ai pas de vibration au freinage qui reste très efficace .Je vais seulement vers la fin de mes plaquettes dans environ 1500 à 2000 kms, donc je me prépare à les changer. ( J'ai fait 20000 bornes ces deux dernières années ) Je ne connais pas tous les points de détail de l'historique de la voiture et sans doute que j'anticipe un peu trop.
Je suis donc rassuré ce point.
Je vais m'attaquer maintenant à la direction qui a pour seul problème d'avoir les 2 soufflets caoutchouc déchirés à cause d'un mauvais positionnement des 2 tuyaux hydro qui passent au dessus. Ça fait beaucoup de boulot pour changer 2 bricoles à 2 balles mais j'en profiterai pour changer les plaquettes et voir l'état des disques.
Bonne nuit
J29
DS 21 Pallas BVH bleu d'Orient/décembre 1967 avec moteur DX 2 et Weber 28x36 DLE
- Eric_cpn
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Re: Plaquettes de frein "de rectification"
Ah oui c'est vrai que j'ai eu cette info aussi après avoir rectifié les freins de ma 23IE.Claude-Michel a écrit : ↑mar. 25 nov. 2025 22:40 Dans la NI121 est écrit de ne pas rectifier les disques fabriqués après le 18 Décembre 1968. J'en ai acheté mais pas utilisé car je n'ai eut cette info qu'après les avoir achetées.
NI121.pdf
Sinon j'ai aussi ce document:
NI 175 80 D.pdf
Mais je veux bien que le revêtement ait été modifié, mais quelle différence entre une rectification et une usure de disque par les plaquettes de freins?
ça entame également le revètement.
Eric-
DS23 IE 1973 - AM73- / ID19F 1965 - AM66 / ID19P 1958 - AM59
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Claude-Michel
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Re: Plaquettes de frein "de rectification"
Je ne peux te répondre, Éric 
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Re: Plaquettes de frein "de rectification"
C'était une question "en l'air" qui ne t'était pas forcément destinée.
J'ai posé la question à une IA, la réponse est plutôt logique en fait.
✔ 1. Le revêtement particulier des disques de DS
À partir de 1968, les DS (et ID/SM) ont reçu des disques traités par dépôt thermique (souvent assimilé à du “chromage dur” ou un traitement martensitique spécifique).
Ce traitement donnait :
une dureté de surface élevée,
une résistance à la corrosion,
une structure cristalline précise indispensable à la longévité.
Ce revêtement était mince : quelques dixièmes de millimètre.
Son intégrité dépendait fortement du mode d’abrasion.
✔ 2. Pourquoi ne pas les rectifier à la meule ?
La rectification classique (meule ou tour + pierre) présente plusieurs risques :
(a) Échauffement massif et localisé
La meule retire de la matière rapidement → montée en température → risque de :
détremper le revêtement, provoquer des fissurations thermiques, décoller ou “ouvrir” la couche superficielle.
(b) Abrasion trop agressive
Une meule travaille avec un grain dur et arraché → l’enlèvement de matière est :
brutal, non uniforme dans les couches métallurgiquement fragiles, susceptible de traverser le revêtement et d’atteindre l’acier de base, rendant le disque inutilisable.
(c) La géométrie du disque DS
Les disques de DS sont inboard, fins, difficiles à reprendre, et la tolérance d’épaisseur est faible :
une rectification enlève bien plus de matière qu’une usure normale.
✔ 3. En quoi l’usure par les plaquettes n’est pas comparable ?
On pourrait croire que « plaquettes = abrasion = même effet », mais c’est tout différent.
(a) Abrasion progressive et à faible énergie
L’usure par les plaquettes : est lente, se fait à basse température en moyenne (sauf freinages extrêmes), suit un contact parfaitement plan grâce au système hydraulique haute pression de la DS.
→ L’enlèvement de matière reste doux, homogène, et ne dépasse jamais la capacité thermique du revêtement.
(b) Le revêtement est justement prévu pour être usé par les plaquettes
Le traitement est optimisé pour : résister à l’usure, permettre une abrasion très homogène, conserver sa structure métallurgique jusqu’à sa limite sans rupture.
Il n’est pas prévu pour être attaqué par une meule, dont l’action est beaucoup plus violente.
(c) La quantité de matière retirée n’est pas la même
Plaquettes : micro-usure de l’ordre de microns par milliers de km.
Meule : enlèvement immédiat de plusieurs centièmes ou dixièmes → la couche de surface peut disparaître en minutes.
✔ 4. Conclusion simple
Oui, l’usure par les plaquettes entame aussi le revêtement, mais :
elle le fait lentement, dans les conditions prévues par la métallurgie du disque.
la rectification à la meule le détruit de manière brutale et peut altérer structure, planéité et traitement thermique.
C’est exactement pour cela que Citroën l’interdisait : un disque rectifié pouvait devenir dangereux, même s’il semblait visuellement correct.
J'ai posé la question à une IA, la réponse est plutôt logique en fait.
✔ 1. Le revêtement particulier des disques de DS
À partir de 1968, les DS (et ID/SM) ont reçu des disques traités par dépôt thermique (souvent assimilé à du “chromage dur” ou un traitement martensitique spécifique).
Ce traitement donnait :
une dureté de surface élevée,
une résistance à la corrosion,
une structure cristalline précise indispensable à la longévité.
Ce revêtement était mince : quelques dixièmes de millimètre.
Son intégrité dépendait fortement du mode d’abrasion.
✔ 2. Pourquoi ne pas les rectifier à la meule ?
La rectification classique (meule ou tour + pierre) présente plusieurs risques :
La meule retire de la matière rapidement → montée en température → risque de :
détremper le revêtement, provoquer des fissurations thermiques, décoller ou “ouvrir” la couche superficielle.
Une meule travaille avec un grain dur et arraché → l’enlèvement de matière est :
brutal, non uniforme dans les couches métallurgiquement fragiles, susceptible de traverser le revêtement et d’atteindre l’acier de base, rendant le disque inutilisable.
Les disques de DS sont inboard, fins, difficiles à reprendre, et la tolérance d’épaisseur est faible :
une rectification enlève bien plus de matière qu’une usure normale.
✔ 3. En quoi l’usure par les plaquettes n’est pas comparable ?
On pourrait croire que « plaquettes = abrasion = même effet », mais c’est tout différent.
L’usure par les plaquettes : est lente, se fait à basse température en moyenne (sauf freinages extrêmes), suit un contact parfaitement plan grâce au système hydraulique haute pression de la DS.
→ L’enlèvement de matière reste doux, homogène, et ne dépasse jamais la capacité thermique du revêtement.
Le traitement est optimisé pour : résister à l’usure, permettre une abrasion très homogène, conserver sa structure métallurgique jusqu’à sa limite sans rupture.
Il n’est pas prévu pour être attaqué par une meule, dont l’action est beaucoup plus violente.
Plaquettes : micro-usure de l’ordre de microns par milliers de km.
Meule : enlèvement immédiat de plusieurs centièmes ou dixièmes → la couche de surface peut disparaître en minutes.
✔ 4. Conclusion simple
Oui, l’usure par les plaquettes entame aussi le revêtement, mais :
C’est exactement pour cela que Citroën l’interdisait : un disque rectifié pouvait devenir dangereux, même s’il semblait visuellement correct.
Eric-
DS23 IE 1973 - AM73- / ID19F 1965 - AM66 / ID19P 1958 - AM59
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jeannot29404
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Re: Plaquettes de frein "de rectification"
C'est dingue ce que l'IA peut trouver! Où trouve t elle tout ça?
je cherche le bloc IA dans le circuit hydraulique.....il doit être bien caché......derrière l'Intelligence Naturelle de Javel
Bon week-end
je cherche le bloc IA dans le circuit hydraulique.....il doit être bien caché......derrière l'Intelligence Naturelle de Javel
Bon week-end
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