18 JUIN
Sortie Nationale – 2022
Par Jérôme - Sortie Nationale

Vous pouvez retrouver en vidéo le périple de la Sortie Nationale 2022 organisée par le club Midi-Pyrénées en vous rendant sur le site de l’Amicale des clubs Idéale-DS® en suivant ce lien :

https://www.ideale-ds.com/

20 NOV
Salon Epoqu’Auto – 2021
Par Jérôme - Evènement

Comme tous les ans, se tient le salon Epoqu’Auto, le Week-End de l’assemblée générale de notre amicale IDéale DS® sur Lyon. Si vous n’avez pu vous déplacer, voici l’occasion d’en faire un petit tour à travers le diaporama qui se cache sous le lien suivant :

Salon Epoqu’Auto – 2021

19 NOV
Adhésion – 2022
Par Jérôme - Adhésion

Le bulletin d’adhésion 2022 est en ligne : cliquez ici

15 DéC
Adhésion – 2021
Par Jérôme - Adhésion

Le bulletin d’adhésion 2021 est en ligne : cliquez ici

21 NOV
Adhésion – 2020
Par Jérôme - Adhésion

Le bulletin d’adhésion 2020 est en ligne : cliquez ici

07 DéC
Adhésion 2019
Par Jérôme - Adhésion

Le bulletin d’adhésion 2019 est en ligne : cliquez ici

27 NOV
Sortie Nationale – 2018
Par Jérôme - Sortie Nationale

Le programme de la sortie nationale 2018 organisé par la région PACA est en ligne sur le Site de l’Amicale.

16 JAN
Sortie St Jean d’Angely
Par hervetessonneau - Non classé

DE CHARLEMAGNE A ROLAND

 

Munis du livret de route le plus squelettique de l’histoire de notre association (on établit les records qu’on peut), nous sommes arrivés à Saint-Jean-d’Angély à l’heure prévue (plus le quart d’heure bordelais). Au fil de la journée, nous avons découvert que point n’est besoin d’aller très loin pour parcourir le temps et plonger dans l’exotisme. La présence de nombre de nos épouses a enrichi ces invitations au rêve.

Qu’elles en soient remerciées. Remerciements, aussi, à Jean-François, pour son choix judicieux du restaurant gastronomique et astrologique Le Scorlion.

 

Saint Jean d’Angely tient son nom du mariage de l’histoire posthume de Saint Jean Baptiste et du nom d’une Déesse antique de la forêt. Où l’on voit l’habileté de notre guide : en faisant allusion, d’entrée, à une Déesse, il a su capter notre attention. Tout commence avec le roi Pépin 1er d’Aquitaine, descendant de Charlemagne.

Ayant acquis « un des crânes » (!) de l’apôtre Jean, et celui-ci ayant ressuscité ses soldats massacrés par les Vandales, il décida de fonder une abbaye destinée à abriter cette relique. Nous sommes en 817 et au début de ce compte rendu que je me propose de condenser en une dizaine de volumes. En 860, les Vikings détruisent le monastère ; Saint-Jean-d’Angély perd la tête, de Jean. Saint Antoine veille ; en 1010, le crâne est retrouvé, alléluia ! Les Bénédictins fondent une nouvelle abbaye, étape sur la route de Saint Jacques de Compostelle. Sa splendeur durera jusqu’à sa destruction par les huguenots, en 1568, au grand dam des catholiques protestant.

 

En 1621, revers de fortune pour les gibelins, Louis XIII prend la ville, abolit ses privilèges communaux, détruit ses remparts. La répression est telle que la ville est ruinée. Louis XIV pardonne, et au Grand Siècle, puis au siècle des Lumières, Saint-Jean-d’Angély connaitra l’ivresse de la prospérité grâce au négoce des eaux de vie et du cognac. Le corps de bâtiment de l’abbaye visible de nos jours, somptueux, date de cette époque, mais son extension prévue, pharaonique, restera inachevée à cause de la Révolution. Le regard ne sait où se porter, fasciné par les ruines du Moyen Age, ébloui par l’abbaye du XVIIIème et l’ébauche émouvante de son extension.

 

Grandeur et décadence, en 1872, le phylloxera mettra un terme à l’opulence de la ville en détruisant une grande partie de ses vignobles. Le déclin est en marche, mais les témoignages de l’âge d’or de la cité demeurent : la place de !’Hôtel de Ville à la gloire de Michel Regnaud, rédacteur du Code Civil, le Palais de Justice, les hôtels particuliers des riches négociants. Parmi eux, celui de la famille Audouin-Dubreuilh. Nous avons eu le privilège d’en franchir le portail pour l’admirer vu des jardins. Nous y voilà. Tous les chemins mènent à Citroën et Citroën a parcouru le monde.

 

Louis Audouin-Dubreuilh, destiné à reprendre le flambeau du négoce familial des eaux de vie, se découvrit une vocation d’aventurier et d’explorateur après son affectation en Tunisie au cours de la première guerre mondiale. Envoûté par le désert, il tombe amoureux de l’Afrique du Nord, terre où il choisira, au terme de sa vie, de reposer. Recruté par André Citroën, il devient l’adjoint de Georges-Marie Haardt, chef des Croisières Citroën et participe à la traversée du Sahara (1922-1923), à la Croisière Noire (1924-1925), à la Croisière Jaune (1931-1932). Connaissant votre érudition, je sais inutile de rentrer dans les détails de sa biographie. Tout savant que nous sommes, le Musée des Cordeliers nous a donné l’occasion de compléter notre connaissance livresque du sujet.

D’autant plus que notre guide nous a rafraîchi la mémoire avec maestria. Nous avions sous les yeux les objets ramenés de la traversée de l’Afrique, d’Oran à Tananarive : photos, vêtements, objets usuels, armes, œuvres d’art. Nous pouvions contempler les pastels de Lacovleff, peintre officiel des expéditions : portraits de ces pionniers empreints de cette noblesse qui les a rendus dignes de figurer dans !’Histoire. Clou de nos découvertes, : la Citroën-Kégresse sur châssis 62 de la Croisière Noire. Nos DS, garées sur le parking du musée lui ont rendu, par leur présence, un bel hommage.

 

Nostalgie, quand tu nous tiens ! Celle de I’ Histoire, celle des expions de notre marque fétiche. Saint-Jean-d’Angély est à l’image de notre cher et vieux pays, avec ses époques brillantes et ses passages à vide. Trois empires se sont rappelés à notre mémoire : celui de Charlemagne avec Pépin 1er, celui de Napoléon en la personne de Michel Regnaud, enfin, l’Empire colonial français, quand nous croyions en notre mission civilisatrice. Belle initiative que ce voyage à bord d’une expression récente du génie français : la DS.

 

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ».

Roland n’a pu se joindre à nous. A table, il manquait un convive, et quel convive. Dans les conversations, il manquait une voix, et quelle voix. Dans notre convoi, une DS noire faisait défaut, et quel défaut. En un mot, il manquait un ami, et quel ami. Prompt rétablissement, Roland, nous pensons à toi.

 

  1. LACLIDE

 

01 AVR
Le Conservatoire
Par hervetessonneau - Non classé

AMIS d’AULNAY

 

 

« Je crois que l’automobile est aujourd’hui l’équivalent assez exact des grandes cathédrales gothiques » écrivait Roland Barthes en 1957, au sujet de la DS.

 

Quelle meilleure introduction pour rendre compte de notre « pèlerinage » au conservatoire Citroën ? Notre Président et directeur de conscience a œuvré avec obstination pour que nous fassions ce voyage initiatique. Il avait raison. Nul ne peut se prétendre « Citroëniste » avant d’avoir connu ce Compostelle du chevron. Nous avons, dorénavant, la fierté de nous considérer comme « adoubés « et autorisés à arborer l’insigne fléché.

 

Désormais, nous nous sentons gardiens de la tradition Citroën caractérisée par l’esprit d’avant-garde. L’évolution de la marque doit être évaluée à l’aune de cette exigence.

 

La profusion de modèles que nous avons contemplée n’est pas une simple collection. Elle est habitée par les ombres des grands acteurs de cette aventure : les Citroën, Lefebvre, Bertoni, Haardt, Magès, Opron… Ils nous racontent une quête de la perfection : du modèle A en passant par les « tout acier », le « moteur flottant », la Traction avant et sa pléthore d’innovations, l’ébouriffante 2CV, pour arriver à ce point culminant du génie national, la DS. Nul n’est prophète en son pays et la SM, chef d’œuvre incontesté, rêve matérialisé, sera le dernier coupé de prestige français.

 

Il ne s’agit pas de dénigrer les productions qui ont suivi, mais elles n’ont plus étonné le monde. L’esprit Citroën s’est réfugié dans les modèles d’étude, nombreux au conservatoire, et dont on peut regretter amèrement qu’ils n’aient pas eu de suite. Notre époque n’est-elle pas impitoyable avec l’audace véritable, celle qui remet en cause les valeurs les plus établies pour engendrer un « mutant » ? L’amélioration de l’existant n’a jamais enfanté de révolution.

 

Citroën est à un tournant de son histoire avec la naissance de « DS », marque à part entière. Le choix de ce nom instrumentalise le mythe tout en le reniant : il n’y a pas eu de DS2 génétiquement apparentée à son ancêtre. Ce nom est un avatar de la toute puissante « communication » qui pervertit la tradition, celle là même dont nous devons être les témoins et les gardiens : veillons jalousement sur nos autos.

 

Réjouissons-nous, cependant, que le nom de DS se perpétue et reste vivant dans l’esprit du public. Gageons que notre modèle fétiche, utilisé comme faire-valoir, retournera la situation à son profit : le vocable « DS » ressuscité pérennisera la légende de celle qui en 1955 a relégué ses contemporaines au rang d’antiquités.

 

  1. Laclide
26 FéV
60 Ans de la DS en Aquitaine
Par hervetessonneau - Non classé

LES CHEVRONS DE DIAMANT
Les commémorations des 60 ans de la DS ont commencé « sur
les chapeaux de roues « grâce à notre participation, en tant que club, à la 5ième
Traversée de Bordeaux.L’oeuvre de Flaminio Bertoni n’a pas pris une ride. Sa silhouette
parcourant le pont Chaban Delmas peut illustrer, avec bonheur, la modernité.
Notre idole est toujours «dans le vent»: il suffisait, pour s’en
convaincre, d’assister au montage du barnum gentiment prêté par Olivier.Une bourrasque
l’ayant pl ié d’une manière ne figurant pas sur la notice, nos espoirs se sont tournés vers
Roberto. Il ne les a pas déçus. Ainsi notre bannière a pu flotter bien haut auprès d’un abri
décent, et le rétroviseur de Gilbert saluer l’exploit, bien bas. Je ne peux parler de Gilbert
sans saluer la synergie entre le RCBA et nous, pour le plus grand profit de notre passion
commune.
Une fois de plus, Bernard s’est démené pour que la fête soit
réussie et réunisse le plus grand nombre possible de nos autos.Son dévouement a été
récompensé par la présence de 35 DS.
D’innombrables averses se sont acharnées sur nos voitures
mais n’ont pu réussir à décoller les magnifiques stickers «DéeSse depuis 60 ans,, que
nous arborons tous sur nos lunettes arrière: voilà qui est de bon augure.
Les avanies · subies lors de notre installation n’ont en rien
refroidi nos ardeurs et le samedi, tout le mor.~de était prêt pour ce moment sacré dans nos
moeurs gauloises: le banquet. Le mot est peut-être un peu fort mais, après tout, un
évènement vaut par l’intensité et la qualité de ce que chacun y apporte. Personne n’a été
avare. Roberto s’est dévoué comme à l’accoutumé et on a vu, enfin, autre chose que de
l’eau.Des huîtres, succulentes, au dessert, la bonne humeur est allée crescendo,
expression de l’esprit de camaraderie si chaleureux qui nous anime.
Aucun débordement: à la fin du repas, tous les chauffeurs
auraient pu faire le tour de Bordeaux à cloche-pied en restant au milieu de la chaussée.A
condition d’avoir un bon livret de route.J’ai toujours préféré ce dernier au «road book»qui
bugue plus facilement. La suite va le montrer.
Notre après-midi était consacré à une parade dans les rues de
Bordeaux. Le cortège se forme dans url concert de klaxons. En tête, les motards de
Tradition Gendarmerie en uniforme des années 60 (nous les remercions très
chaleureusement ), suivis des bS noires très «COrtège officiel», puis qe celles offrant une
vaste palette. Vif succès pour Pascal incarnant un Fantomas très ctédible.La DS
«’lliatchand de glàëës)> de Jèan hê passe pcis non plus inaperçue. Clin d’oeil final avec iè
break «Voiture balai « de Roberto.Une intruse ferme la marche: la SM d’Eric. La pauvre, à
force de vivre au milieu de DS, elle se prend pour une DS; au point d’exhiber le sticker
anniversaire.
L’étonnement des passants est patent. Leur téléphone
immortalise l’évènement et soyons sûrs que ce soir là nos DS ont pénétré dans de
nombreux foyers et alimenté les conversations.
-1-
Notre caravane, prise dans le flot de la circulation, peine à
garder son unité. De plus, un bug du «road book», évoqué plus haut, achève de scinder le
groupe. Doit-on s’en lamenter? Non, car à force d’enfiler les carrefours, je décide
d’»optimismer». Quel était notre objectif? Faire revivre la DS dans le coeur des
spectateurs. Ils en ont vu beaucoup, groupées ou isolées, plusieurs fois et partout dans
Bordeaux. En fin de compte, le but est atteint.
Sans pluie, réchauffé par quelques timides rayons de soleil, le
dimanche a été plus paisible. La superbe DS 23 d’Eric, sous une tente faisant écrin à sa
sculpturale beauté, attire tous les regards. Tout à côté, une rare Motobloc, bordelaise
jusqu’au dernier boulon, essaie de rivaliser avec elle.Sur le parking des participants, on ne
sait où donner de la tête, tant le plateau est riche. Selon ses goûts, chacun peut
contempler et rêver.
Ouvrez le ban, roulement de tambour, bouquet final, la
modestie de notre Président est mise à mal. Les organisateurs lui remettent une coupe
récompensant notre nombreuse participation et, surtout, sa qualité. Ce trophée marque le
début d’une année exceptionnelle. A nous de la faire rentrer dans les annales!
M. Laclide