26 FéV
60 Ans de la DS en Aquitaine
Par hervetessonneau - Non classé

LES CHEVRONS DE DIAMANT
Les commémorations des 60 ans de la DS ont commencé « sur
les chapeaux de roues « grâce à notre participation, en tant que club, à la 5ième
Traversée de Bordeaux.L’oeuvre de Flaminio Bertoni n’a pas pris une ride. Sa silhouette
parcourant le pont Chaban Delmas peut illustrer, avec bonheur, la modernité.
Notre idole est toujours «dans le vent»: il suffisait, pour s’en
convaincre, d’assister au montage du barnum gentiment prêté par Olivier.Une bourrasque
l’ayant pl ié d’une manière ne figurant pas sur la notice, nos espoirs se sont tournés vers
Roberto. Il ne les a pas déçus. Ainsi notre bannière a pu flotter bien haut auprès d’un abri
décent, et le rétroviseur de Gilbert saluer l’exploit, bien bas. Je ne peux parler de Gilbert
sans saluer la synergie entre le RCBA et nous, pour le plus grand profit de notre passion
commune.
Une fois de plus, Bernard s’est démené pour que la fête soit
réussie et réunisse le plus grand nombre possible de nos autos.Son dévouement a été
récompensé par la présence de 35 DS.
D’innombrables averses se sont acharnées sur nos voitures
mais n’ont pu réussir à décoller les magnifiques stickers «DéeSse depuis 60 ans,, que
nous arborons tous sur nos lunettes arrière: voilà qui est de bon augure.
Les avanies · subies lors de notre installation n’ont en rien
refroidi nos ardeurs et le samedi, tout le mor.~de était prêt pour ce moment sacré dans nos
moeurs gauloises: le banquet. Le mot est peut-être un peu fort mais, après tout, un
évènement vaut par l’intensité et la qualité de ce que chacun y apporte. Personne n’a été
avare. Roberto s’est dévoué comme à l’accoutumé et on a vu, enfin, autre chose que de
l’eau.Des huîtres, succulentes, au dessert, la bonne humeur est allée crescendo,
expression de l’esprit de camaraderie si chaleureux qui nous anime.
Aucun débordement: à la fin du repas, tous les chauffeurs
auraient pu faire le tour de Bordeaux à cloche-pied en restant au milieu de la chaussée.A
condition d’avoir un bon livret de route.J’ai toujours préféré ce dernier au «road book»qui
bugue plus facilement. La suite va le montrer.
Notre après-midi était consacré à une parade dans les rues de
Bordeaux. Le cortège se forme dans url concert de klaxons. En tête, les motards de
Tradition Gendarmerie en uniforme des années 60 (nous les remercions très
chaleureusement ), suivis des bS noires très «COrtège officiel», puis qe celles offrant une
vaste palette. Vif succès pour Pascal incarnant un Fantomas très ctédible.La DS
«’lliatchand de glàëës)> de Jèan hê passe pcis non plus inaperçue. Clin d’oeil final avec iè
break «Voiture balai « de Roberto.Une intruse ferme la marche: la SM d’Eric. La pauvre, à
force de vivre au milieu de DS, elle se prend pour une DS; au point d’exhiber le sticker
anniversaire.
L’étonnement des passants est patent. Leur téléphone
immortalise l’évènement et soyons sûrs que ce soir là nos DS ont pénétré dans de
nombreux foyers et alimenté les conversations.
-1-
Notre caravane, prise dans le flot de la circulation, peine à
garder son unité. De plus, un bug du «road book», évoqué plus haut, achève de scinder le
groupe. Doit-on s’en lamenter? Non, car à force d’enfiler les carrefours, je décide
d’»optimismer». Quel était notre objectif? Faire revivre la DS dans le coeur des
spectateurs. Ils en ont vu beaucoup, groupées ou isolées, plusieurs fois et partout dans
Bordeaux. En fin de compte, le but est atteint.
Sans pluie, réchauffé par quelques timides rayons de soleil, le
dimanche a été plus paisible. La superbe DS 23 d’Eric, sous une tente faisant écrin à sa
sculpturale beauté, attire tous les regards. Tout à côté, une rare Motobloc, bordelaise
jusqu’au dernier boulon, essaie de rivaliser avec elle.Sur le parking des participants, on ne
sait où donner de la tête, tant le plateau est riche. Selon ses goûts, chacun peut
contempler et rêver.
Ouvrez le ban, roulement de tambour, bouquet final, la
modestie de notre Président est mise à mal. Les organisateurs lui remettent une coupe
récompensant notre nombreuse participation et, surtout, sa qualité. Ce trophée marque le
début d’une année exceptionnelle. A nous de la faire rentrer dans les annales!
M. Laclide